Nos deux apiculteurs du Devois, Nelly et Jean-Philippe ont eu un peu de boulot la semaine dernière. Il était temps d’ôter les hausses des ruches et de les traiter dans la foulée. Un petit voyage pour nos abeilles s’est assez vite imposé vendredi soir vers Guzargues, sur le rucher de Jean Phillipe, afin de les protéger du frelon asiatique très présent cette année dans le quartier du Devois.
Quelques photos de l’extraction du miel mâture.

La mise en pot se déroulera la semaine prochaine. C’est à ce moment-là que nous pourrons évaluer la quantité récoltée.

Cet été, vous allez peut-être partir en vacances (ou pas🙃). Sans dépasser nos frontières, vous allez peut-être découvrir une autre région de France ou rester en Occitanie, une belle et vaste région avec toutes ses richesses et ses variétés. Et donc ... vous allez découvrir son patrimoine « culinaire ». Et si vous nous faisiez partager ces délices ? Ou des recettes que vous avez composées lors de votre confinement ?

Pour commencer, je vais vous proposer une spécialité niçoise de saison : la trouchia, une omelette verte.

Pour l’histoire, la trouchia était à l'origine un plat de pauvre, elle était glissée dans les besaces des travailleurs. Très nourrissante, elle était mangée souvent froide et dans du pain pour tenir au corps des travailleurs. 

Pour une trouchia niçoise, prenez 6 grandes feuilles de blettes bien fraîches, 100g de parmesan, une gousse d’ail, 2 oignons, des brins de persil, 75 g de pignons et 6 oeufs. 

Faire revenir 5’ à la poêle, les oignons, l’ail haché, les feuilles blettes coupées et le persil dans un peu d’huile d’olive. Battre les œufs en omelette, ajouter le parmesan râpé, sel & poivre, la préparation verte et les pignons. 

Versez le tout dans une poêle huilée, cuire 15’ à feu doux. Retourner avec précaution, l’omelette dans un plat, la faire glisser dans la poêle et laisser cuire de nouveau 15’ l’autre face. 

C’est à vous ?

Et si vous profitiez de l’été pour lire et découvrir « Tu ne te vengeras point », le dernier roman historique de Veronique Chouraqui, résidente du quartier du Devois. Veronique ne s’est pas arrêtée à son premier roman « D’un rouge incomparable ».
Le livre « Tu ne te vengeras point » a lui aussi connu quelques mois de confinement début mars mais aujourd’hui, il se trouve en tête de gondoles des librairies d’Occitanie et mérite un succès bien mérité. 
Les 568 pages se dévorent et nous plongent dans une intrigue bien nouée et documentée,  qui nous transporte dans l’agitation religieuse de Montpellier et sa région après la révolution. Une période très difficile pour les histoires d’amour ...
Nous y retrouvons les principaux personnages de son premier roman, des acteurs très dépendants et dont les rôles contribuent à rendre cette intrigue très palpitante. 

« Vendémiaire, Brumaire, Frimaire… S’écoulent des mois républicains, des années tourmentées. Daniel Vidal, jeune médecin, les traverse de son mieux, espérant devenir enfin, aux yeux de la République, un Français de confession juive plutôt qu’un Juif de France.
Il s’installe à Montpellier. Se marie avec Rebecca mais aime Marie. La silencieuse, la mystérieuse, l’insaisissable…
Des cadavres mutilés apparaissent de loin en loin… La bête du Gévaudan est encore dans toutes les têtes… Le Chevalier sans Peur, hors-la-loi sanguinaire, multiplie les exactions…
Nommé expert légiste, Daniel est amené à côtoyer le juge Joseph Durand chargé d’élucider ces affaires. Mais, les deux hommes, obsédés par leur passé, se perdent dans d’autres enquêtes. Ne cachent-ils pas eux-mêmes de lourds secrets ?
 
Dans Tu ne te vengeras point, Véronique Chouraqui peint une fresque historique ardente, hyperréaliste et documentée, parfois nimbée de sortilèges. Une ombre rôde le long de cette intrigue digne de Dumas que sert un style lyrique et pourtant chirurgical. »